- Le Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) | ||||||
- La Tanaisie (Tanacetum vulgare) | ||||||
- Le liseron des champs (Convolvulus arvensis) | ||||||
- Le liseron des haies (Calystegia sepium) | ||||||
- Le faux liseron (Polygonum convolvulus) | ||||||
- L’oie cendrée (Anser anser) | ||||||
- La perdrix rouge (Alectoris rufa) | ||||||
La nature au fil des saisons | ||||||
Le Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) | ||||||
Ordre : passériformes – famille : Muscicapidés | ||||||
Les couleurs lui donnent son nom. Noter qu’en
ornithologie la notion de rouge est très large puisqu’elle
recouvre l’orange, quant au noir, il sert à le distinguer
d’une
espèce voisine: le Rougequeue à front blanc. C’est
le mâle qui est noir ou gris foncé au niveau de la
tête,
de la poitrine, du bec et des pattes. La femelle est plus gris/brun.
Les pentes rocheuses de montagne constituent son habitat naturel.
Mais l’espèce a étendu son aire de reproduction
en ville et dans les villages. Les sites de substitution sont alors
les bâtiments pourvus, qu’ils présentent des
trous ou des anfractuosités. Cet été, il y
avait dans Hinges, pratiquement un couple par rue. Début
avril, le mâle
chante (écouter sur oiseaux.net) depuis l’aube jusqu'au
soir, à partir de postes élevés (cheminées-
antennes- toits) sur son territoire, Il ne s’arrête
qu’en
septembre, juste avant son départ pour le sud. Le mâle
est farouche et ne se laisse pas approcher facilement. Il s’envole
souvent. Il se nourrit d’insectes au sol le plus souvent,
mais peut poursuivre en vol. |
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La Tanaisie (Tanacetum vulgare) | ||||||
Astéracées | ||||||
Cette plante aromatique ne ressemble à aucune autre. Elle se
reconnaît à ses têtes florales nombreuses et serrées,
sans fleuron rayonnant. Les feuilles très découpées évoquent
un peu celles des fougères. Si vous passez votre main sur elle,
vous sentirez un parfum bien agréable. La plante mesure de 80 à 120
cm de hauteur. La floraison s’étale de juillet à septembre.
Très présente dans le village, on rencontre de petits
massifs un peu partout: le long des routes, des chemins et dans les
friches. Elle a des vertus multiples: séchée et réduite
en poudre, c’est un antipuce naturel qui peut être utilisé sur
chiens et chats, simplement séchée et mise en sachet,
elle fera fuir moustiques, mites, fourmis et autres indésirables
dans la maison. Elle a aussi été utilisée comme
vermifuge. Cette plante contient une huile essentielle, mais attention à la
surdose, car elle s’avère alors toxique ! Certains apiculteurs
l’utilisent comme combustible dans l’enfumage des ruches
: il paraît, qu’elle calme les abeilles et n’altère
pas le goût du miel. |
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Le liseron des champs (Convolvulus arvensis) | ||||||
(Convolvulacées) | ||||||
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A proximité d’une plante haute, il l’utilise
pour s’élever vers la lumière en s’enroulant
dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, sinon il rampe
sur le sol. Les fleurs en « trompette » sont en général
roses et blanches, mais peuvent varier du rose profond au blanc pur.
Elles ont une largeur de 2 à 2,5 cm et sont visibles de juin à fin
septembre. Pour ne pas confondre liseron des champs et liseron des
haies, le mieux est d’observer les feuilles: elles sont oblongues
ou en tête de flèche, alors que celle du liseron des haies
ont plus la forme d’un cœur. En outre, le centre de la
fleur est jaune et non blanc comme le liseron des haies. |
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Le liseron des haies (Calystegia sepium) |
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(Convolvulacées) | ||||||
On le rencontre aussi dans les fossés et
les champs, dans les jardins, sur les haies. Sa floraison commence
en juillet pour se terminer
fin septembre, début octobre. Ses fleurs sont un peu plus
grande que le précédent: 3 à 3,5 cm. C’est à la
fin de l’été qu’il est le plus remarquable,
car il s’enroule sur les autres plantes élevées
(l’épilobe à grandes fleurs par exemple). Ses
fleurs (toujours) blanches ressortent sur le vert environnant. Lorsque
la
lumière et la chaleur viennent à manquer, la fleur
se replie à la manière d’un parapluie et l’unique
pétale soudé se divise alors en cinq branches. C’est
l’occasion de remarquer deux bractées non chevauchantes
(voir la photo) qui permettent de le différencier de l’espèce
proche: le liseron des bois. |
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Le faux liseron (Polygonum convolvulus) | ||||||
(Polygonacées) | ||||||
On peut confondre cette plante avec le liseron des champs en l’absence
de fleurs, car ses feuilles sont très ressemblantes. Les fleurs
verdâtres à rougeâtres sont en épis au bout
de longues tiges ou regroupées à l’aisselle des
feuilles par 1 à 5. La confusion est d’autant possible
que cette plante pousse comme le liseron des champs au milieu des cultures.
On la rencontre aussi dans les décombres, les terrains vagues,
les jardins. Il fleurit de juillet à octobre |
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L’oie cendrée (Anser anser) |
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Ordre : Ansériformes- Famille : Anatidés | ||||||
C’est au mois d’octobre que la migration des oiseaux bat son plein. Parmi eux, l’oie cendrée suscite toujours une émotion très vive par l’ampleur des vols, le bruit de leurs cris et la question que chacun se pose: pourquoi ce voyage? d’où viennent-elles, où vont-elles? Bref ! l’impression qu’un changement inquiétant se prépare. Comme les grues, les cormorans et les mouettes, elles adoptent souvent la formation en V (photo) qui économise les efforts de ce voyage long et difficile. Avant de les voir, on les entend et parfois leurs congénères domestiques les entendent avant nous et manifestent bruyamment leur passage. Elles survolent notre pays de jour comme de nuit pour rejoindre leurs quartiers d’hiver, à savoir les côtes occidentales et méditerranéennes. L’oie cendrée ne se reproduit pas en France de manière significative. Seuls huit sites (protégés) sont recensés dans le dernier Atlas des oiseaux nicheurs de France métropolitaine (1985-1989) .Dans notre région, il faut aller au Parc du Marquenterre (80-Baie de Somme), pour voir quelques tentatives de reproduction. Mais la pression de chasse autour empêche tout succès de réintroduction. Les bastions de sa population sauvage se situent aux Pays-Bas et en Allemagne du Nord. De temps en temps on peut voir des individus échappés d’élevages (photo) dans des milieux qui lui permettent de se nourrir (photo): à Hinges, les pâtures du Pacault. En effet, son régime alimentaire est exclusivement végétarien: plantes herbacées et plantes aquatiques, tubercules, graines et racines sont à son menu. L’oie est un palmipède, mais ses hautes pattes fortes lui permettent une marche aisée. C’est aussi une excellente nageuse! Bref un oiseau complet du point de vue déplacement qui de tout temps a suscité l’admiration (oiseau mythologique en Egypte et en Chine). L’oie cendrée est à l’origine de nos races domestiques. Le mot « oie » date du XIIIème siècle et vient de l’ancien français « oue » du XIIème siècle. Cette dénomination subsiste dans Ouette d’Egypte, le premier oiseau présenté sur le site, qui est une oie africaine du sud de l’Egypte et des pays voisins. En latin classique, elle se nomme « Anser » conservé dans le nom scientifique des oies « grises ». Les autres oies (bernaches) étant nommées « Branta ». |
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La perdrix rouge (Alectoris rufa) | ||||||
Ordre : Galliformes-Famille : phasianidés | ||||||
Présente toute l’année au sud d’une ligne
allant de la Bretagne au nord de l’Italie, y compris l’Espagne,
elle a été introduite plus au nord à des fins
cynégétiques. En effet, c’est un oiseau qui a
besoin de chaleur pour se reproduire et qui préfère
les terrains plutôt secs. Les coups de fusils de ce début
octobre ont poussé cette perdrix rouge à se réfugier
dans la rue d’Enfer, près du lotissement des Planquettes.
La faible lumière du petit matin et le temps pluvieux ne m’ont
pas permis de faire une bonne photo aussi, je vous en présente
une seconde, prise l’année dernière au pont Fruchart
(Mont Bernenchon) où l’on peut voir la beauté du
plumage. La reproduction: Le mâle creuse une petite dépression
en tournant sur lui-même et en projetant avec le bec les feuilles,
racines et divers éléments autour; cela finit par former
une sorte d’anneau végétal. Lorsque la femelle
l’accepte, elle y pond une douzaine d’œufs en général.
Bien qu’à l’abri d’un buisson ou dans une
haie, les jeunes sont nidifuges et commencent à voler très
tôt. L’alimentation : Les adultes se nourrissent de graines
de plantes sauvages et cultivées de l’été à l’hiver.
Au printemps, les jeunes sont capables de digérer les graines à deux
jours. La part d’insectes est de 30% jusqu’à 5
jours et chute à 5% après le 11èmejour. Ils
accompagnent leurs parents pour former ce qu’on appelle une
compagnie (Parfois, elle regroupe deux familles et d’autres
adultes). La perdrix présentée était bien seule
! |
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La nature au fil des saisons | ||||||