- 3 escargots très originaux : | |||||||||||||
Les luisants - Les veloutés - Les maillots |
|||||||||||||
La nature au fil des saisons | |||||||||||||
3 escargots très originaux | |||||||||||||
Voici 3 escargots très originaux :
l’un a la coquille couverte de poils, l’autre a le corps
gris-bleu foncé et le dernier possède une coquille allongée « fusiforme ».
Tous trois de taille petite, moins visibles que l’escargot des
bois, l’escargot des jardins (voir 11-2013 et 04-2012) ou le
petit gris. |
|||||||||||||
Tous trois ont pointé leurs cornes ce mois avec l’apparition de l’humidité. | |||||||||||||
Les luisants | |||||||||||||
Présentation du grand luisant (Oxychilus Draparnaudi) | |||||||||||||
Ordre : Stylommatophora-Famille : oxychilidés | |||||||||||||
Petit escargot de 11 à 16 mm (mais le plus grand des luisants) a la coquille brun clair, luisante et translucide. Le corps, pour sa partie visible, est bleu foncé-gris. Cet escargot est un prédateur nocturne qui dévore d’autres escargots plus petits ou des vers ou encore de petites limaces. On le trouve dans la litière humide ou sous les pierres à proximité des maisons et activités humaines. |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
Les veloutés | |||||||||||||
Ordre : Stylommatohora-Famille : Hydromiidés | |||||||||||||
La coquille a une hauteur de 4-9mm pour un diamètre de 5 à 14 mm.
La coquille brunâtre est remarquable par la présence de « poils » qui
disparaissent lorsque l’animal vieillit, absents sur les coquilles anciennes.
On le trouve dans de nombreux milieux, mais plutôt en milieu humide. L’individu
photographié se trouvait sur un talus herbeux. |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
Les maillots | |||||||||||||
Ordre : Stylommatophora-Familles des Chondrinidés, des Lauriidés | |||||||||||||
La coquille a une forme différente des autres escargots. Elle est allongée
et se termine en pointe. Son ouverture est à droite est l’enroulement
des spires à gauche. Détail important pour distinguer les maillots
des Clausilies (c’est l’inverse). Le nom de maillot est du à l’aspect
de la coquille qui évoque les langes qui emmaillotaient autrefois les
bébés. La couleur des coquilles est très variable : le sujet
photographié fait penser sans l’affirmer au « maillot seigle ».
Il existe le maillot avoine et le maillot froment. |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
Aigrette garzette ( (Egretta garzetta) | |||||||||||||
Ordre : Ciconiiformes-Famille : Ardéidés | |||||||||||||
Les cartes de présence estivales n’indiquent
pas sa présence
dans notre région. Quant à la zône d’hivernage
privilégiée, c’est l’Afrique pour la plupart
des aigrettes garzette. Sa présence ce mois ci en survol du
canal et son observation en janvier 2014 à Hinges, m’ont
donc incité à la mentionner à nouveau. Elle
est présente dans chaque milieu humide le long du canal :
Mont-Bernenchon au plus près, les balastières d’Aire
sur la Lys ou le marais de Cambrin un peu plus loin. On peut la voir
s’y
reposer dans la journée ou pour y passer la nuit. Elle se
nourrit dans les eaux peu profondes, de petits poissons, de mollusques,
de
crustacés, de vers et de quantité d’insectes,
en d’autres régions de lézards aussi. Elle se
distingue de sa cousine la grande aigrette par une taille plus petite
(jusqu’à la
moitié), un bec noir et quand on peut les observer, par des
pieds jaunes. En vol, ses pattes dépassent moins la queue
que celles du héron cendré et de la grande aigrette.
Des espèces régressent, d’autres changent leur
répartition
géographique. On a beau avoir chacun ses explications, personne
n’a vraiment de réponse sûre à ces changements. |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
Epervière commune (Hieracium vulgatum) | |||||||||||||
Ordre : Asterales – Famille : Astéracées | |||||||||||||
C’est le nom donné aux plantes du genre Heracium de la
grande famille des Astéracées (ex composées).
Son nom d’ épervière vient d’une tradition
populaire qui prétend que le suc de cette plante fortifie la
vue de l’épervier. Il n’en est rien, bien sûr.
C’est un genre complexe comportant de nombreuses espèces,
sous- espèces et hybrides (120 environ) très difficiles à distinguer
les unes des autres. Les épervières sont des plantes
vivaces à fleurs jaunes (une espèce à fleurs orangées)
toutes ligulées ayant cinq dents correspondant aux pétales
(voir photo). Les fruits sont des akènes* à aigrette
presque toujours roussâtres. L’épervière
commune se caractérise par 5 à 8 feuilles caulinaires,
alternes, simples, entières ou grossièrement dentées.
*Akène : fruit sec à une seule graine. Pour l’épervière
surmonté d’un pappus (aigrette) qui permet à la
graine de s’envoler (même famille que le pissenlit). |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
La nature au fil des saisons | |||||||||||||