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Iris jaune ou Iris des marais (Iris pseudacorus) | |||||
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Cercope rouge-sang (cercopis vulnerata) | |||||
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Le bruant jaune (Emberiza citrinella) | |||||
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Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus) | |||||
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Alouette des champs (Alauda arvensis) | |||||
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Epeire concombre ou araignée courge (Araniella cucurbitina) | |||||
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Le Macaon (Papilio machaon) | |||||
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Le salsifis des prés (Tragopogon pratensis) | |||||
La nature au fil des saisons | ||||||
Iris jaune ou Iris des marais(Iris pseudacorus) | ||||||
Famille: iridacées | ||||||
De taille presque aussi grande que celle des iris
de nos jardins, il pousse dans les marécages et autres lieux humides, en l’occurrence
dans les fossés de la rue de Merville ou le long du canal, rue
du Halage. Le nombre de pieds se compte sur les doigts de la main.
Dommage, pour une si belle fleur ! En effet la disposition des pétales
ne laisse pas insensible: trois grands pétales jaunes veinés
de brun, retombants, et trois autres plus petits, dressés, étroits
et unis. Les feuilles basales sont aussi typiques: en lame d’épée
poussant l’une dans l’autre et formant des chevrons. Cette
plante à fleur est utilisée dans les systèmes
de lagunage pour son pouvoir purifiant. La floraison ne dure pas longtemps;
dès août, la plante est mûre et les graines tombent à l’eau.
Elles peuvent flotter et dériver un an durant sans perdre leurs
capacités germinatives. La plante peut également se
reproduire par ses rhizomes (racines). |
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Cercope rouge-sang (cercopis vulnerata) | ||||||
Ordre :homoptère-Famille cercopidés | ||||||
Voici un insecte qui « saute aux yeux » par ses taches
rouges et son corps noir luisant qui tranchent avec la végétation
basse où il se tient. Commun de mai à septembre, il
n’apparaît toutefois pas en grand nombre. Les taches
rouges avertissent d’éventuels prédateurs qu’il
n’est pas « à manger » et si d’aventure
un étourdi l’oubliait, il lui rappelle en sécrétant
une substance répulsive (au niveau gustatif) sur ses pattes
postérieures. Si vous tentez de le toucher et qu’il
prend peur, il saute d’une brusque détente pour s’envoler
un peu plus loin. L’insecte adulte pompe la sève des
feuilles de diverses plantes basses, notamment celles des orties.
Apparenté à la cigale, le mâle chante comme elle,
mais son chant est inaudible pour nous. Sa larve est blanche à points
noirs sur le thorax. Elle se cache dans un amas de mousse qu’elle
produit à partir de ses déjections. Elle se nourrit également
de la sève des plantes, mais au niveau des racines. |
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Le bruant jaune (Emberiza citrinella) | ||||||
Ordre : Passeriforme- Famille : Embérizidés | ||||||
Des trois espèces fréquentant notre village, il est le
seul à être sédentaire. Il se nourrit surtout des
graines de graminées. Son nid est d’ordinaire situé au
sol dans une grosse touffe, ou bas dans un buisson. Les plumages sont
différents selon le sexe: celui du mâle est beaucoup plus « voyant » à dominante
jaune. C’est un oiseau plus terrestre que les fringillidés.
Son chant, que je vous invite à écouter sur oiseaux.net,
est une suite de tsi-tsi-tsi-tsi-tsi-tsi qui se termine par une note
plus longue « tsiiiiii ».une fois assimilé, il permet
de le repérer et de l’identifier. Peu farouche, on peut
l’observer sur les buissons (surtout d’épine noire).
Le plumage de la femelle comporte moins de jaune et elle se confond
facilement avec les feuillages. Ses effectifs ont sérieusement
diminué dans les pays voisins, surtout à cause des pratiques
agricoles. En France, les effectifs restent stables. On peut voir le
bruant jaune partout en France, sauf sur le pourtour méditerranéen. |
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Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus) | ||||||
Ordre :Passériforme- Famille :Sylviidés | ||||||
Il existe cinq types de syviidés: sylvia (17 espèces)>fauvettes
des buisson, Acrocephalus(10 espèces)>fauvettes aquatiques,
Locustella (5 espèces)plus terrestres qu’acrocephalus-Hippolaïs
(6 espèces)>bois et broussailles. De couleur plus jaune dessousPhyloscopus(11
espèces)arboricole mais nid à terre, oiseaux plus petits
que les précédents. Dans notre village, cette jolie fauvette
aquatique trouve son bonheur dans les fossés pourvus de phragmites.
C’est une visiteuse d’été, présente
d’avril à septembre, elle hiverne au sud du Sahara, Son
nid est bien caché dans la végétation touffue.
Lors des parades nuptiales, le mâle sort à découvert
pour chanter, mais pour la photo, on n’a pas toujours le temps
de dire « attention le petit oiseau va sortir ! » En France,
il n’est pas présent partout. Sa population est bien représentée
au Nord d’une ligne allant de Bordeaux à Sarrebourg. Ailleurs
elle est ponctuelle; absente au sud et en Corse, également absente
en montagne. On la différencie des autres fauvettes aquatiques à son
large sourcil blanc. Les deux sexes ont le même plumage. Ses
effectifs sont en baisse, suite à la disparition des milieux
humides. A Hinges, nous comptons une dizaine de couples dans les fossés
où pousse le phragmite. |
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Alouette des champs (Alauda arvensis) | ||||||
Ordre : Passériforme-Famille : Alaudidés | ||||||
Tout comme les hirondelles, il y en a de moins
en moins !!! Alors profitons de son chant qui anime la campagne au
printemps pendant qu’il
est encore temps. Quelques couples se reproduisent dans la commune.
En hiver, les oiseaux nordiques viennent passer l’hiver chez
nous. Des troupes importantes parcourent alors les champs. Au printemps,
l’oiseau se confond parfaitement avec la couleur de la terre
et il m’a été difficile de le photographier. Le
mâle possède une courte huppe qu’il peut dresser.
L’alouette des champs se nourrit au sol. Elle capture des insectes
et leurs larves. Elle se nourrit aussi de vers de terre et de petites
graines de plantes diverses. Lorsqu’elle s’envole, on constate
que les rectrices externes sont blanches. Difficile à voir au
sol, il en est de même dans le ciel. C’est un point qu’on
cherche, parfois en vain, et il faut souvent se contenter de son chant.
Une vingtaine d’espèces vivent en Europe, mais elles sont
souvent rares ou localisées. Il faut voyager pour les voir.
Dans le Pas-de-Calais on peut contempler quatre espèces: l’Alouette
des champs, le Cochevis huppé, l’alouette lulu et en hiver,
sur la côte surtout, l’Alouette Hausse-Col. |
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Epeire concombre ou araignée courge (Araniella cucurbitina) | ||||||
Ordre :Araneidés-Famille :Arachnides. | ||||||
La femelle est relativement grande (4 à 6mm) par rapport au
mâle plus petit; elle a le corps vert avec une petite tache rouge
sous l’abdomen. Le mâle a les pattes brunes et l’abdomen
jaune. La couleur de cette araignée varie au fil des saisons: à la
naissance, en automne, les jeunes sont couleur rouge-brique; en hiver,
ils deviennent bruns pour devenir verts au printemps. Le mâle
n’approche la femelle que pour l’accouplement et doit fuir
rapidement après, sous peine d’être dévoré!!!
Cette espèce est commune de mai à septembre dans toute
l’Europe. On la trouve dans les arbres et les buissons, ici dans
un sureau, où elle bâtit une petite toile souvent excentrée.
Elle y attend ses proies en son centre. |
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Le Macaon (Papilio machaon) | ||||||
Ordre : Lépidoptères- Famille : Papilionidés | ||||||
C’est un des plus grands et plus beaux papillons diurnes de notre
région. Son envergure atteint 9 cm et ses couleurs sont vives.
Bien que le plus commun des « porte-queues », il tend à se
raréfier : en 2011, j’en ai rencontré cinq. Voici
le premier pour 2012. Je l’ai tout de suite immortalisé… en
photo ! Ce papillon a normalement deux générations et
en principe vole d’avril à septembre. La première
génération est issue des chrysalides hivernales, la seconde
est issue de la première et apparaît théoriquement
en juillet. Les œufs sont déposés sur la carotte
sauvage, le fenouil, l’aneth, le persil et aussi sur les feuilles
de la carotte cultivée. La femelle pond une bonne centaine d’œufs.
Je n’ai pas encore trouvé de chenille, bon, il est vrai
qu’il n’y a pas encore de carottes sauvages. Le fauchage
n’arrange pas mon affaire non plus. De l’œuf à la
chenille, il s’écoule trois semaines dans les conditions
optimales de nourriture et de température. Question température,
nous ne sommes pas gâtés non plus. Si j’en trouve
une, je vous promets une photo, car elle est à l’image
du papillon : très belle !!! |
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Le salsifis des prés (Tragopogon pratensis) | ||||||
Ordre : Astérales-Famille : Astéracées (ou Composées) | ||||||
Comme le pissenlit (même famille), c’est une plante à latex
et ses fruits sont surmontés d’une aigrette constituée
de « poils »plumeux. Là s’arrêtent les
ressemblances. La fleur se situe à 30-70cm du sol. Elle est
solitaire et s’épanouit de juin à juillet. On la
trouve dans les grandes herbes, le long des routes et des chemins,
aussi dans les remblais. Ses racines étaient autrefois conservées
l’hiver et consommées en légumes. Les jeunes pousses,
elles, étaient mangées comme des asperges. Cette année,
on la trouve en nombre assez important. Note : les Astéracées
(famille de la marguerite) se nomment aussi Composées. En effet,
ce que l’on nomme improprement « fleur » est en fait
un capitule comportant de nombreuses fleurs (ce qu’on prend pour
un pétale est une fleur). Chaque fleur donne un fruit surmonté d’une
aigrette qui s’envole avec le vent. On appelle ce type de fleurs
des fleurons. |
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La nature au fil des saisons | ||||||