- Le plantain d’eau (Alisma plantago-aquatiqua) | |||||||
- Les Odonates-Suite | |||||||
- La grande Berce (Heracleum spondylium) | |||||||
- La Berce du Caucase ( Heracleum montegazzianum) | |||||||
- La lepture fauve (Brachyleptura fulva) | |||||||
- La lepture tachetée (Leptura maculata) | |||||||
- La cigogne noire (Ciconia nigra) | |||||||
La nature au fil des saisons | |||||||
Le plantain d’eau (Alisma plantago-aquatiqua) | |||||||
Ordre : Alismatale - Famille : alismatacées | |||||||
Les feuilles lancéolées, de grande taille, forment de
belles touffes qui partent d’une souche souterraine. Elles ont
des nervures parallèles. De leurs centres, s’élève
une hampe florale qui porte de petites fleurs blanc-rosé à trois
pétales arrondis. La floraison est longue : de juillet à septembre.
Mais les fleurs ne s’ouvrent que l’après-midi et
ne durent qu’une journée ! Bien que courante, je n’ai découvert qu’une station dans le bassin VNF. Elle se situe dans une ornière entre deux mares. Cette ornière était en eau en juillet, sèche maintenant. Le plantain d’eau est toxique pour les animaux. Il devient inoffensif une fois cuit ou séché et a même des propriétés médicinales astringentes et diurétiques. Il ressemble aux plantains terrestres, bien que n’appartenant pas du tout à la même famille. |
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Les Odonates-Suite | |||||||
Beaucoup d’espèces que je peux toutes présenter, aussi j’en ai choisies deux que l’on a les chances d’observer autour des mares du bassin VNF. | |||||||
L’anax empereur (Anax impérator) | |||||||
Ordre : Odonates- Famille : Aeshnidés | |||||||
Cette grande libellule (6,5 cm à 8,5 cm pour une
envergure de 9 à 10cm) est commune de mai à octobre.
Le mâle a l’abdomen bleu vif avec une raie noir sur le
dos. La femelle est plus terne et la couleur de l’abdomen tire
sur le vert. Elle s’éloigne facilement des milieux aquatiques
pour chasser ses proies. Capable de voler rapidement, elle peut aussi
planer lentement ou faire du vol sur place. Sa larve dévore
parfois des proies plus grosses qu’elle : têtards, mollusques
aquatiques. D’origine africaine, elle se répartit en Eurasie
occidentale, dans le Maghreb du Nord et dans la France entière,
y compris la Corse. |
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La libellule à quatre taches (Libellula quadrimaculata) | |||||||
Ordre : Odonates- famille : Libellulidés | |||||||
4 à 5 cm de long pour une envergure de 6,5 à 8 cm. Son
corps brun à olivâtre a un abdomen large comme celui de
la libellule déprimée (présentée le mois
dernier). Elle a une petite tache sombre sur chaque aile, au niveau
du bord antérieur, ce qui lui vaut son nom. Très commune
d’avril à octobre dans presque toute l’Europe, elle
peut s’observer le long des eaux stagnantes. En l’occurrence,
pour nous, aux mares du bassin VNF. Elle peut migrer en grand nombre
: on la voit alors loin des milieux aquatiques. Les imagos, c’est
ainsi qu’on nomme les adultes, se nourrissent de moustiques et
de moucherons. Les larves dévorent d’autres larves aquatiques
et des têtards. Les mâles « patrouillent » sans
cesse au dessus de leur territoire qu’ils défendent
avec acharnement. |
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La grande Berce (Heracleum spondylium) | |||||||
Ordre : Apiales – famille : Apiacées | |||||||
C’est une grande plante herbacée qui peut atteindre 2m
de hauteur mais qui en fait 1, en général. Moins jolie
que sa cousine, la carotte sauvage, ses ombelles sont malodorantes
et d’un blanc sale. Les fleurs du pourtour ont des pétales
plus grands. On l’identifie à ses feuilles qui présentent
une gaine renflée au niveau de la tige. Elle fleurit de juin à septembre.
Elle attire un grand nombre d’espèces d’insectes
butineurs. On la trouve le long des chemins, des routes ou encore le
long du canal. Attention, si vous la cassez, sa sève provoque
sous l’effet du soleil des lésions cutanées difficiles à éliminer. |
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La Berce du Caucase ( Heracleum montegazzianum) | |||||||
Ordre : Apiales-Famille : Apiacées | |||||||
Moins familière que la précédente, elle est géante
: celle photographiée mesure 2,10m. Elle peut atteindre 5m de
hauteur, ses feuilles 1m de long. Comme son nom l’indique, elle
a été introduite dans notre pays. Elle est aujourd’hui
considérée comme invasive .On la trouve près du
canal (Impasse près de la rue du Boulan). |
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La lepture fauve (Brachyleptura fulva) | |||||||
Ordre : Coléoptères- Famille : Cérambycidés | |||||||
Ses élytres sont de couleur fauve sauf leur extrémité qui
est foncée à noire. Le reste du corps est noir. Sa grande
taille (9 à 14 mm) nécessite des pistes d’atterrissage
conséquentes : vous le trouverez sur de grandes fleurs surtout
des apiacées (Carotte sauvage, berces…) ou des astéracées
(marguerite, achillée millefeuille…). C’est en Août
qu’on le rencontre le plus, mais il est visible dans toute la
France de mai à août. |
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La lepture tachetée (Leptura maculata) | |||||||
Ordre : Coléoptères- Famille : Cérambycidés | |||||||
Plus grand que son cousin (1,5 à 2 cm), il a les élytres jaunes ornés de taches noires. Celles-ci peuvent varier de forme selon les individus. On le rencontre sur les mêmes plantes fleuries que lui. Toutefois, il est moins commun. Il faut dire aussi que sa vie adulte est très courte : 2 semaines à un mois. Il est visible de mai à août. C’est un amateur de pollen. Sa larve se développe dans le bois des feuillus. | |||||||
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La cigogne noire (Ciconia nigra) | |||||||
Ordre : Ciconiformes- Famille : Ciconidés | |||||||
Nous sommes en pleine période de migration de la cigogne noire.
Les chances de la voir sont minimes, car d’une part il faut vraiment
scruter le ciel et d’autre part le nombre de couples européens
est faible (estimé à 500). Pourtant l’une d’elle
s’est posée à Estaires l’année dernière
et a été photographiée. Moi-même, j’en
ai observées quatre au Pont d’Hinges en 2001. Si les cigognes
migrent dès le milieu de l’été, c’est
qu’elles utilisent le vol à voile comme les planeurs.
Elles utilisent les courants d’air chaud pour s’élever.
On les voit alors décrire des cercles. Une fois arrivées
en haut du courant, elles se laissent glisser en planant pendant des
kilomètres sans effort. Puis elles recommencent à cercler.
Elles économisent ainsi leurs forces pour atteindre leurs quartiers
d’hiver en Afrique. Pour la distinguer de la cigogne blanche,
elle a le cou et la poitrine noire et la majeure partie des ailes noires.
La cigogne blanche a le cou et la majeure partie du dessous blancs.
Seul le bord postérieur des ailes est noir. Le 1er août,
j’ai pu en photographier une, sur les trois de passage, en
baie de Somme (photo). |
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La nature au fil des saisons | |||||||